Renefer illustrateur

Myriam Harry, Siona à Paris, 41 bois originaux de Renefer, Paris, Arthème Fayard et Cie, collection « Le Livre de demain », n° 71, 1928.

Myriam Harry, Siona à Paris, 41 bois originaux de Renefer, Paris, Arthème Fayard et Cie, collection « Le Livre de demain », n° 71, 1928. © Gabrielle Thierry

Dessinateur, graveur et peintre, Renefer (1879-1957) est un artiste aux multiples facettes. Dans le domaine de l’illustration, il a marqué son époque par la subtilité de son trait, qu’il ait recours à l’eau-forte ou à la xylographie pour accompagner les plus grands écrivains – Henri Barbusse, Rudyard Kipling, Colette, Pierre Loti… Il a participé au re-nouveau du livre au sein de collections célèbres dont « Le Livre de demain » chez Arthème Fayard ou encore comme directeur artistique de la maison Flammarion. Une œuvre importante à (re)découvrir.

Né en 1879 dans la Marne, Raymond Fontanet, dit Renefer, dessine depuis l’enfance. Il va sur les chemins, carnets de croquis à la main pour capter le monde qui l’entoure, esquisser quelques paysages, croquer ses contemporains en balade dans les parcs, les badauds sur les quais de la Seine, les promeneurs des villes, les côtes bretonnes, les marins. Des carnets entiers sont griffonnés de personnages, souvent isolés pour mieux saisir leurs silhouettes. Même en groupe, les personnalités de chacun sont étonnamment esquissées en quelques coups de crayon d’une remarquable fluidité. En 1901, il fait ses premiers pas dans l’illustration pour La Contemporaine, revue éditée par Félix Juven, grâce à son ami d’enfance Gilles Normandy. Doué pour la gravure, il réalise très jeune des eaux-fortes. La justesse de son dessin et des atmosphères des quais est traduite par une pointe précise et par un grisé subtil rendant parfaitement les perspectives. Parallèlement à des études d’architecture qu’il effectue à Paris, il s’inscrit aux Beaux-Arts où il adopte son nom d’artiste, Renefer. Son dessin léger, vif et sobre, associé à une maîtrise de la composition et de la construction des différents plans, lui permet de s’attaquer à l’aquarelle et aux techniques de gravure.

Kiosque, Paris, [s. d.], crayon et aquarelle sur papier, 25 x 21,3 cm.

Kiosque, Paris, [s. d.], crayon et aquarelle sur papier, 25 x 21,3 cm. © Gabrielle Thierry

Ses œuvres sont rapidement remarquées : dès 1906, l’État acquiert des paysages de Paris et d’Île-de-France. Durant sa longue carrière, Renefer expose à tous les Salons d’Automne et Salons des Indépendants, dont il est secrétaire général au côté de Signac, et rejoint la Société nationale des beaux-arts. Passeur d’art, il est l’un des piliers de l’école de dessin ABC, située rue Lincoln à Paris. En tant que professeur principal pendant plus de 20 ans, il prodiguera un enseignement par correspondance à plus de 100 000 artistes en herbe ou confirmés, que ses écrits sur l’art et ses techniques inspireront également. En 1925, avec Max Gottschalk, le fondateur d’ABC, et l’éditeur Joseph Ferenczi, il participe à la création du prix Gustave Doré de la gravure sur bois. Ce prix permet, chaque année, de sortir de l’ombre un jeune illustrateur en lui assurant du jour au lendemain une notoriété méritée. Renefer est membre du jury avec ses amis artistes Alfred Le Petit, Clément-Serveau, qui prendra la direction de Ferenczi, Louis-Robert Antral, Auguste Roubille, Paul Baudier et le bibliophile Ernest de Crauzat. Soutenu par des célébrités et personnalités de l’édition, le concours est un succès et les lauréats se voient confier l’illustration d’un ouvrage chez Ferenczi.     

« Son dessin léger, vif et sobre, associé à une maîtrise de la composition et de la construction des différents plans, lui permet de s’attaquer à l’aquarelle et aux techniques de gravure. »

Henry Bordeaux, La Fée de Port-Cros, 28 bois originaux de Renefer, Paris, Arthème Fayard et Cie, collection « Le Livre de demain », n° 34, 1943.

Henry Bordeaux, La Fée de Port-Cros, 28 bois originaux de Renefer, Paris, Arthème Fayard et Cie, collection « Le Livre de demain », n° 34, 1943. © Gabrielle Thierry

L’illustration

Durant sa carrière, Renefer utilise son talent pour illustrer des moments forts de l’Histoire. Après l’immense succès du Feu d’Henri Barbusse, prix Goncourt 1916, l’éditeur parisien Gaston Boutitie obtient l’accord de Flammarion pour réaliser la première édition de ce récit accompagné de 10 eaux-fortes originales de la main de Renefer et de 76 dessins transposés sur bois par Eugène Dété. Imprimé sur un très beau papier de Rives à la forme en mai 1918 à seulement 300 exemplaires grand format (30 x 25 cm), ce magnifique ouvrage, avec ses 86 compositions, est la première œuvre marquante de l’artiste. « M. Barbusse a montré ce qu’il a vu et M. Renefer aussi, note le critique d’art Noël Clément-Janin. Ce livre contient donc deux vérités qui marchent côte à côte, avec leur personnalité bien distincte1. » Renefer s’initie un peu plus tard à la gravure sur bois. Une technique qu’il apprécie pour son trait simplificateur, épais, et pour le jeu des motifs nécessaires au rendu des atmosphères. Son traité intitulé La Gravure sur bois en 12 leçons, publié en plusieurs livraisons de 1932 à 1936 (éd. École ABC), sera d’ailleurs lu et appliqué par des centaines d’artiste graveurs et contribuera au succès de la gravure sur bois comme moyen d’illustration entre 1920 et 1930 : « Parmi les procédés de reproduction de dessins destinés soit à l’estampe, soit à l’illustration de volumes, la gravure sur bois est un des plus éloquents.

Henri Barbusse, Le Feu (Journal d'une escouade), 86 compositions de Renefer, dont 76 bois gravés par Eugène Dété et 10 eaux-fortes originales hors texte, Paris, Gaston Boutitie, 1918, format in-4° raisin, préface inédite de l’auteur. Tiré à 300 exemplaires et 14 exemplaires hors commerce sur papier japon impérial, japon et chine.

Henri Barbusse, Le Feu (Journal d'une escouade), 86 compositions de Renefer, dont 76 bois gravés par Eugène Dété et 10 eaux-fortes originales hors texte, Paris, Gaston Boutitie, 1918, format in-4° raisin, préface inédite de l’auteur. Tiré à 300 exemplaires et 14 exemplaires hors commerce sur papier japon impérial, japon et chine. © Gabrielle Thierry

Son écriture franche, sa clarté, la belle expression des blancs et des noirs, sa parenté avec le caractère d’imprimerie la prédestinaient tout particulièrement à l’illustration, à l’ornementation des livres », écrit-il. Ce ne sont pas moins de dix éditeurs de la place de Paris qui feront appel à Renefer. Parmi ses plus belles réalisations, citons La Maison du péché de Marcelle Tinayre, chez Gaston Boutitie, Le Cabaret d’Alexandre Arnoux, chez Lapina, ou La Vagabonde de Colette, chez Hachette. L’ouvrage renfermant le plus grand nombre de gravures sur bois de Renefer (136, consacrées à la Bretagne et la Marine) est l’édition rare de Mon frère Yves de Pierre Loti parue en 1927 au Livre Contemporain (120 exemplaires hors commerce – une première réédition en fac-similé a été réalisée en 2020 par les éditions Bleu autour). En 1920, Arthème Fayard, qui connaissait Renefer pour lui avoir déjà commandé des illustrations, fait appel à lui pour Gaspard. Les soldats de la guerre de René Benjamin (prix Goncourt 1915). C’est le premier titre d’une grande collection qui deviendra très populaire sous le nom « Le Livre de demain ».Tout au long de la décennie, Renefer y illustrera des dizaines de romans, avec parfois jusqu’à 40 bois par ouvrage : Les Plus Beaux Contes de Rudyard Kipling, Le Peuple de la mer de Marc Elder, La Fée de Port-Cros et L’Affaire de la rue Lepic de Henry Bordeaux, La Cigale de Lucie Delarue-Mardrus, Siona à Paris de Myriam Harry… Renefer visite les régions où se déroule le récit pour nourrir ses croquis préparatoires. Il s’imprègne de la culture locale et découvre les paysages et le patrimoine architectural. Pour lui, la gravure sur bois est un art qui passe par la pensée, par l’esprit, mais aussi par le métier, le savoir-faire. « Le Livre de demain » est tout de suite reconnaissable à sa couverture jaune, à son papier mat, assez épais, et à la qualité des impressions. Le succès de la collection est immédiat. Le tirage de Gaspard de René Benjamin atteint 145 200 exemplaires, dépassé par Mitsou de Colette illustré par Hermann-Paul, avec 147 000 exemplaires. Pendant 24 ans, cette collection va proposer 255 titres de 95 auteurs, tous richement illustrés par des artistes renommés.    

Henry Bordeaux, L’Affaire de la rue Lepic, 29 bois originaux de Renefer, Paris, Arthème Fayard et Cie, collection « Le Livre de demain », n° 231, 1943.

Henry Bordeaux, L’Affaire de la rue Lepic, 29 bois originaux de Renefer, Paris, Arthème Fayard et Cie, collection « Le Livre de demain », n° 231, 1943. © Gabrielle Thierry

« “Le Livre de demain” est tout de suite reconnaissable à sa couverture jaune, à son papier mat, assez épais, et à la qualité des impressions. »

Directeur artistique

Alors que Renefer produit quelques gravures sur bois pour les couvertures de Flammarion, Max Fischer, le directeur littéraire de la maison, lui propose le poste de directeur artistique. Renefer s’acquitte de cette mission avec le plus grand sérieux, développant pendant dix ans l’édition de livres illustrés dans plusieurs collections. Flammarion détermine une liste d’ouvrages à éditer et Renefer propose un graveur pour chacun des récits. Il supervise la technique utilisée (gravure sur bois, lithographie, eau-forte ou pointe-sèche), la mise en page, la typographie, le nombre d’exemplaires, le papier… et collabore à la réalisation du livre avec les imprimeurs. Il se charge aussi de fournir le matériel aux graveurs et les aide dans l’organisation de séjours d’immersion dans les contrées décrites par l’auteur. Par exemple, le graveur Lucien Mainssieux voyagera au Maroc afin de mieux évoquer l’atmosphère du pays dans ses eaux-fortes pour La Nuit de Fès de Jérôme et Jean Tharaud2. Renefer connaît bien les graveurs – dont certains sont des amis de longue date –, leur personnalité, leur trait, leur esprit : Constant Le Breton, Louis Félix Claudel, Paul Baudier, Hermann-Paul, Henri Clément-Serveau, Alfred Le Petit, Georges Guyot, Louis-Robert Antral, Rylsky-Ahü, Henri Gazan, Raylambert, Paul Perraudin, etc.

Ahü (pseudonyme de Rylsky à ses débuts), illustration (xylographie en couleurs) pour La Nuit de haschich et d’opium de Maurice Magre, Paris, Flammarion, 1929.

Ahü (pseudonyme de Rylsky à ses débuts), illustration (xylographie en couleurs) pour La Nuit de haschich et d’opium de Maurice Magre, Paris, Flammarion, 1929. © Rylsky

Sous la direction de Renefer, les collections s’enrichissent de nombreuses estampes de ces artistes reconnus. La série « Les Nuits » prend un tournant décisif et instaure le statut de véritable livre d’art. Les gravures sur bois ornent également les couvertures de nouvelles collections, parmi lesquelles « Les Bons Romans » et « Collection in-8 », et les frontispices du « Signet d’Or ». Renefer va également s’intéresser aux beaux livres, dits « livres de luxe », livres d’art ou de bibliophilie. Ces éditions sont souvent à tirage très réduit (150 à 200 exemplaires). Les artistes sont sélectionnés en fonction de leur personnalité et de leurs spécificités : les lithographies d’Adriaan Lubbers pour New York de Paul Morand, les eaux-fortes de Lucien Mainssieux pour La Vie amoureuse de Casanova de Maurice Rostand, celles de Rylsky-Ahü pour La Naissance du jour de Colette, ou de Paul Perraudin pour Donogoo Tonka de Jules Romains. Renefer soumet les illustrations aux auteurs qu’il rencontre régulièrement (Farrère, Colette…) et contribue à l’entretien des bonnes relations avec les imprimeurs, un gage de réussite. Toutefois, quelques propositions n’aboutiront pas, notamment Souvenirs d’enfance, écrit et illustré par Foujita, et la collection « Sur l’eau »3.  

Une carrière accomplie

Max Fischer aura demandé à Renefer d’illustrer une quarantaine d’ouvrages (de la simple couverture au livre d’art) avec des techniques diverses. Il signe ainsi 60 lithographies sur la Bretagne et la Marine militaire, rehaussant les Dix-Sept Histoires de marins de Claude Farrère (voir encadré). L’artiste a pour ce procédé une affinité particulière : « Cette technique est d’une richesse d’expression qui n’a rien à envier à l’eau-forte quoi que l’on dise. Elle étend les valeurs sur une gamme infiniment nuancée, qui va des noirs profonds, sonores et veloutés, aux finesses les plus subtiles4. » Le travail de l’illustrateur n’a pas freiné celui du peintre, et la carrière de Renefer est jalonnée d’une centaine d’expositions de peintures et d’aquarelles. Dès la première, en 1906, dans l’atelier de Maurice Yvon, l’artiste est remarqué pour son coup de crayon et plusieurs œuvres sont acquises par des musées. En 1913, sa peinture est révélée au public à la galerie Haussmann lors de l’exposition intitulée « Les Ponts de Paris ». « Il a chanté avec une précision, une exactitude, une sensibilité extrême, la beauté et le caractère de l’air de Paris. Il a su traduire les finesses et les subtiles nuances de gris, dont sont faits le ciel et la Seine où il se reflète », peut-on lire le 27 avril 1913 dans le journal Comœdia. Lorsque Renefer prend les pinceaux, il choisit des lieux où l’eau est très présente : les ponts, la Seine et les canaux, des panoramas sous la pluie, des inondations…

Renefer, Maisons de banlieue panachées de fumées sous la butte Montmartre, Paris, 1928-1930, huile sur toile, 71 x 90 cm, coll. musée des Beaux-Arts, La Cohue, Vannes.

Renefer, Maisons de banlieue panachées de fumées sous la butte Montmartre, Paris, 1928-1930, huile sur toile, 71 x 90 cm, coll. musée des Beaux-Arts, La Cohue, Vannes. © Musée des Beaux-Arts, La Cohue, Vannes

Les critiques le rapprochent de Marquet et de Corot : admirant son souci des valeurs justes et sa sensibilité, ils le classent parmi les nouveaux peintres de la réalité. Les années 1920 et 1930 sont très riches en créations picturales qu’il montre à plusieurs reprises chez Reitlinger, rue La Boétie. En 1931, une exposition de grande ampleur chez Javal et Bourdeaux puis, en 1944, une rétrospective marquante organisée au magasin Les Trois Quartiers confirment sa célébrité. Ses œuvres ont été acquises dès 1906 et tout au long de sa vie par de nombreux établissements publics et sont conservées, entre autres, au musée Carnavalet, au Petit Palais, à La Contemporaine (ancienne BDIC : Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), au Domaine départemental de Sceaux, au musée des Beaux-Arts de Vannes… Aujourd’hui, les paysages de Paris et d’Île-de-France sont toujours très recherchés par les amateurs d’art. Renefer prend toute sa place à la suite des postimpressionnistes et dans la lignée d’artistes qui, de Boudin à Lebourg, ont marqué leur époque. En 2021, l’exposition du musée de la Batellerie et des Voies navigables, intitulée « Renefer, peintre de la Seine », a été l’occasion d’éditer, en guise de catalogue, sa première biographie.  

« Il a chanté avec une précision, une exactitude, une sensibilité extrême, la beauté et le caractère de l’air de Paris. Il a su traduire les finesses et les subtiles nuances de gris, dont sont faits le ciel et la Seine où il se reflète. »

Dix-Sept Histoires de marins de Claude Farrère, lithographies de Renefer

En 1929, Renefer propose à Max Fischer de réaliser les illustrations de Dix-Sept Histoires de marins et rencontre Claude Farrère. L’ouvrage sera de format 32 x 39 cm (in-4), tiré à 200 exemplaires plus 10 hors commerce. Il comprend 60 lithographies dont les originaux reviendront à Flammarion. Renefer percevra 30 000 F. Les droits d’auteur pour Renefer s’élèveront à 13,5 %5. Les lithographies en deux couleurs (noir et bistre) imposent un tirage superposé et deux pierres pour chaque illustration. Renefer part en voyage de travail, en Bretagne et à Toulon, après avoir été accrédité par la Marine nationale afin d’embarquer. Un de ses carnets de croquis a été gardé précieusement par le petit-fils de l’artiste. De grand format (20 x 28 cm), chaque feuille présente un dessin fini, le trait est sûr, appuyé et les compositions très architecturées. L’artiste propose une composition texte/image originale. Il tient en effet à éviter de généraliser les illustrations rectangulaires et les conçoit de formes variées. Le texte suit la sinuosité du dessin et les lithographies jouent avec les blancs des marges. La couverture associe habilement un titre aux lettres dessinées et une image pleine page. L’iconographie, qui ne doit pas être une simple décoration, et le choix de la typographie, tout comme la mise en page, sont des éléments essentiels pour le succès du livre. Les feuilles de texte partent chez l’imprimeur. L’artiste exécute d’abord la pierre en noir, celle qui exprime la construction du dessin. Par un système judicieux, il réalise le dessin coloré sur la seconde pierre. L’impression commence par la lithographie bistre et se poursuit par la noire. C’est l’artiste qui signe ici le bon à tirer. Renefer rend la maquette et les originaux à Flammarion en juin 1930. L’ouvrage paraît la même année. L’éditeur fera une campagne de communication auprès des amateurs en diffusant un prospectus de quatre pages tiré sur le même papier.

Claude Farrère, Dix-Sept Histoires de marins, 60 lithographies originales en deux tons de Renefer, Paris, Flammarion, 1930, 200 exemplaires numérotés et 10 hors commerce.

Claude Farrère, Dix-Sept Histoires de marins, 60 lithographies originales en deux tons de Renefer, Paris, Flammarion, 1930, 200 exemplaires numérotés et 10 hors commerce. © Gabrielle Thierry

Association Renefer, Gabrielle Thierry, tél. : 06 74 48 26 91, courriel : contact@renefer.org, site Internet : renefer.org
Catalogue de l’exposition « Renefer, peintre de la Seine », musée de la Batellerie et des Voies navigables à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), par Gabrielle Thierry, édition Les Cahiers du musée de la Batellerie, 2021, 72 p., 90 ill., 16 €.

1 Collaborateur de Jacques Doucet, dont la collection est à l’origine de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art à Paris.
2 Note de Renefer, directeur artistique chez Flammarion, 8 mars 1929, La Nuit de Fès, Jérôme et Jean Tharaud, Ernest Flammarion [1930], broché, 19 x 24 cm, 57-[2] pp. + 4 pl. grav. Édition illustrée de huit eaux-fortes originales de Mainssieux dont un frontispice et trois hors-texte. Tirage limité à 890 exemplaires.
3 Note de Renefer, directeur artistique chez Flammarion, 8 avril 1930.
4 Renefer, magazine ABC n° 122, février 1934. 5 Note de Renefer et accord de Flammarion, le 29 avril 1929.