Dans les entrailles de la pyramide ensevelie de Saqqara

Tranchée conduisant aux souterrains de la pyramide de Sekhemkhet.

Tranchée conduisant aux souterrains de la pyramide de Sekhemkhet. © Franck Monnier

Sous les sables de la nécropole antique de Saqqara se cachent les vestiges d’une pyramide ensevelie, l’une des plus anciennes d’Égypte. Interrompue en cours de construction, elle est désormais réduite à une hauteur de quelques mètres. Révélée en 1952, cette extraordinaire découverte marque le point de départ d’une mission archéologique dont le retentissement allait être mondial. Un relevé 3D au scanner effectué en 2022 jette une lumière nouvelle sur ce monument singulier et son dédale de souterrains.

La pyramide ensevelie est attribuée à Sekhemkhet (roi de la IIIe dynastie, dont le règne se situe aux alentours de 2560 avant notre ère). Implantée au sud-ouest des complexes de Djéser et d’Ounas, elle gît au sein d’un vaste ensemble contemporain d’édifices couvrant une superficie de 10 ha et dont il ne subsiste que les fondations ou les premières assises des superstructures.

Qu’est-ce qu’une pyramide à degrés ?

La tradition attribue à Imhotep la création de la toute première pyramide. Cette architecture monumentale sans précédent, imaginée en premier lieu sous une forme à degrés, immortalisa le nom de son célèbre architecte ainsi que celui de Djéser, le fondateur de la IIIe dynastie, à qui cette sépulture était destinée. L’édifice trône toujours majestueusement sur le plateau de Saqqara et figure, en dépit de sa grande ancienneté, parmi les pyramides les mieux préservées. D’une manière générale, une pyramide à degrés est constituée d’un tronc central contre lequel s’appuient plusieurs tranches de maçonnerie constituées d’assises inclinées vers l’intérieur. Ces tranches, lorsque l’on s’éloigne du noyau central, diminuent en hauteur par paliers, créant ainsi les marches d’un gigantesque escalier. Pour les pyramides attribuées à Djéser et Sekhemkhet, chaque degré est constitué de deux tranches. Comme on a pu le constater dans celle de Sekhemkhet, toutes les tranches s’élevaient simultanément de bas en haut lors de la construction. 

Imhotep, architecte légendaire

À ses abords, l’un des vestiges les plus remarquables est un tronçon de mur à redans en beau calcaire fin, semblable à celui du complexe funéraire de Djéser (premier roi de la IIIe dynastie, qui aurait régné de 2592 à 2566 avant notre ère). Parmi les quelques graffitis que l’on y a relevés figure le nom d’Imhotep, laissant ainsi supposer que cet architecte légendaire ait été impliqué dans la construction de cet ensemble monumental (l’existence d’un homonyme n’étant toutefois pas à exclure). Nul touriste ne songerait à trouver une pyramide à cet endroit tant les sables dissimulent parfaitement ce qu’il en reste. Elle ne s’est sans doute jamais élevée à plus d’une dizaine de mètres de hauteur. Ses dimensions au sol et ses caractéristiques internes montrent que l’on avait projeté d’élever une structure à degrés plus grande encore que celle du prédécesseur Djéser : 120 m de côté pour 70 m de haut environ. Un réseau de galeries souterraines s’étend sous sa base sur plusieurs centaines de mètres.

Nul touriste ne songerait à trouver une pyramide à cet endroit tant les sables dissimulent parfaitement ce qu’il en reste.

Le scanning commandé par le réalisateur François Pomès et Label News, réalisé par Alban-Brice Pimpaud, a permis pour la première fois de dresser un plan et une coupe très fidèles de la pyramide de Sekhemkhet.

Le scanning commandé par le réalisateur François Pomès et Label News, réalisé par Alban-Brice Pimpaud, a permis pour la première fois de dresser un plan et une coupe très fidèles de la pyramide de Sekhemkhet. © Franck Monnier et Alban-Brice Pimpaud

Exploration des souterrains

On accède aux souterrains au nord de la pyramide, à quelques mètres sous le niveau du sol, au fond d’une tranchée à ciel ouvert. Le jour de la découverte de ces aménagements (en 1954), l’entrée était encore obstruée par une maçonnerie antique. Derrière le seuil, une longue galerie inclinée s’étend sur près de 80 m. À près de 35 m, un large puits fut aménagé par les constructeurs pour relier cet endroit de la distribution à l’extérieur. Il devait sans doute favoriser l’aération pour faciliter les travaux de creusement. En 1954, cette liaison était en grande partie comblée de matériaux et de blocs jetés pêlemêle qui barraient entièrement le passage. Le puits fut dégagé et révéla en surface des dépôts funéraires d’animaux et des papyrus écrits en démotique, caractéristiques de la période saïte (VIIe siècle avant notre ère). Le complexe entier avait en effet été réoccupé en tant que nécropole au moins dès le IIe millénaire avant notre ère. C’est à la jonction entre le puits et la descenderie que furent mis au jour, dissimulés sous une couche d’argile, les restes d’un trésor funéraire : 21 bracelets en or, une boîte à cosmétique en or en forme de coquille Saint-Jacques, une pince, une aiguille, de nombreuses perles en or et en pierreries.

Boîte à cosmétique en or en forme de coquille Saint-Jacques découverte dans la pyramide de Sekhemkhet. Ancien Empire, IIIe dynastie.

Boîte à cosmétique en or en forme de coquille Saint-Jacques découverte dans la pyramide de Sekhemkhet. Ancien Empire, IIIe dynastie. © akg-images / Werner Forman

À peu de distance se trouvaient une grande quantité de vases en pierres dures, la plupart brisés, des jarres scellées dont les bouchons en argile livrèrent le nom d’Horus du souverain Sekhemkhet, et enfin une plaquette en ivoire supportant un nom des Deux Maîtresses, Djéserty. Notons également la mention sur un plat en albâtre d’un certain Inykhnoum, un dignitaire déjà connu pour avoir officié sous Djéser. La descenderie, aujourd’hui totalement dégagée, est désormais consolidée sur une grande distance par des contreforts en pierres, des arches en briques et des étais en bois. Le premier tronçon de la galerie est encore en relativement bon état. Les parois sont planes et l’on distingue une partie du plafond soigneusement taillé en forme de voûte cintrée. Le reste semble avoir été taillé sur une grande hauteur. En raison de sa nature stratifiée et très hétérogène, la roche s’est brisée et détachée en maints endroits ; il est aujourd’hui difficile de discerner quelles étaient les intentions des bâtisseurs tant les lieux sont endommagés et greffés d’interventions modernes – il a fallu sécuriser les lieux après leur découverte. Ce long passage mène droit à la chambre funéraire qui s’étend sur une aire de 9 m sur 4 m environ. Assez curieusement, cette chambre se présente comme un carrefour conduisant au sud, à l’est et à l’ouest à de longues galeries se terminant en impasse. Comme ailleurs, tout indique que les travaux ont été subitement interrompus. Les parois sont grossièrement taillées et des directives peintes en rouge par les bâtisseurs figurent encore ici et là. 

Énigmatiques indications peintes en rouge, laissées par un ouvrier égyptien à l’époque du creusement dans la galerie située à l’ouest de la chambre funéraire.

Énigmatiques indications peintes en rouge, laissées par un ouvrier égyptien à l’époque du creusement dans la galerie située à l’ouest de la chambre funéraire. © Franck Monnier

Comme ailleurs, tout indique que les travaux ont été subitement interrompus dans la chambre funéraire.

Un curieux sarcophage

Ce qui frappe de prime abord dans la chambre funéraire est la présence d’un sarcophage en travertin dont la finesse des lignes contraste fortement avec l’environnement chaotique. Il s’agit du plus ancien sarcophage destiné à un roi égyptien qui nous soit parvenu. Il possède en outre un caractère unique : il a été entièrement évidé, de telle sorte que la dépouille ou le cercueil puisse être introduit à partir d’un petit côté. Pour le sceller, on faisait coulisser vers le bas, telle une herse, une trappe latérale ingénieusement enchâssée. Lorsque le sarcophage est découvert en 1954, sa trappe est encore fermée, fixée avec un ciment liquide. Et si tout laisse espérer une grande découverte, il s’avère être totalement vide ! L’archéologue en charge des fouilles, Muhammad Zakaria Goneim, pense alors qu’il s’agit d’un cénotaphe, d’une sépulture à caractère symbolique, et que le roi repose ailleurs. Il est persuadé que les trois barrages de maçonnerie auxquels il a dû faire face pour parvenir jusque-là indiquent que les souterrains n’ont pas été visités depuis leur fermeture. Mais à l’époque, l’architecte français Jean-Philippe Lauer ne partage pas cet avis. Selon lui, un accès latéral ouvrant dans la paroi ouest de la partie inférieure de la descenderie a très bien pu être forcé par des profanateurs antiques. D’ailleurs, le petit trésor dissimulé près du puits ne ressemble-t-il pas à un butin abandonné précipitamment ? On sait aussi que les Égyptiens de la période saïte (VIIe siècle avant notre ère) avaient exploré et rénové de nombreuses sépultures royales. Il est dès lors possible qu’on leur doive ici, tel qu’on l’a remarqué ailleurs, des marques de dévotion envers leur illustre ancêtre, ainsi que de nouvelles mesures de protection du tombeau.

Sarcophage en travertin-albâtre gisant au milieu de la chambre funéraire de la pyramide.

Sarcophage en travertin-albâtre gisant au milieu de la chambre funéraire de la pyramide. © Franck Monnier

Scanning de la pyramide

La numérisation de la pyramide ensevelie a été réalisée en 2022 dans le cadre d’une série de documentaires produits par François Pomès et Label News, tous consacrés à l’exploration de pyramides emblématiques ou encore mal documentées. L’objectif est de donner à voir l’articulation des divers espaces internes de ces monuments. Les contraintes liées aux lieux ne permettant pas d’envisager le recours à la photogrammétrie ou au laser fixe, nous avons pu compter sur un nouveau type de scanner (scanner BLK2GO, avec l’appréciable soutien de Jean-Nicolas Deurveilher, Leica Geosystems) reposant sur des algorithmes de positionnement et de cartographie, combinant des capteurs optiques et LiDAR . Tenu à une main et disposant d’un éclairage adapté, l’outil permet d’obtenir en temps réel un nuage de points par le balayage de l’environnement dans lequel progresse l’opérateur, et d’enregistrer automatiquement des vues panoramiques destinées à la colorisation des données 3D. L’essentiel des souterrains de la pyramide a été capté en 3 heures. S’il n’a été possible de documenter qu’une infime section des magasins en dents de peigne, de condition trop précaire, certaines zones en hauteur, à l’instar du puits, ont pu être approchées en plaçant le scanner sur une perche télescopique. Au terme de l’acquisition, 20 giga-octets de données brutes et quelque 600 vues panoramiques ont permis de produire un nuage de points colorisé et homogénéisé en moyenne à un point tous les 5 mm, puis de générer un maillage texturé pouvant être visualisé et analysé dans un logiciel de traitement 3D. Cela a conduit à composer une documentation inédite (plans, coupes, élévations, vues en perspective) ainsi que des séquences vidéos et des visites virtuelles interactives permettant de mieux appréhender ces aménagements.

Alban-Brice Pimpaud effectuant les réglages pour scanner les souterrains.

Alban-Brice Pimpaud effectuant les réglages pour scanner les souterrains. © Label News

 

Une mission archéologique aux accents de tragédie

Lorsque des fouilles sont entreprises dans ce secteur de Saqqara, l’Égypte traverse une grave crise politique. En 1952, la monarchie est renversée par un coup d’État. La République démocratique est instaurée et un fort courant nationaliste s’exerce dans tous les secteurs. C’est dans ce contexte particulier que l’archéologue Muhammad Zakaria Goneim, ayant déjà acquis une certaine renommée, se lance dans l’étude de cette zone. Il agit avec méthode et les résultats ne se font pas attendre. Il met ainsi au jour les vestiges de cette grande pyramide à degrés dont personne n’avait soupçonné l’existence. L’accès aux souterrains est détecté en 1954. La découverte de la tombe de Toutankhâmon est encore dans tous les esprits et les médias du monde entier sont prévenus. Le jour de l’ouverture, on se presse, on se bouscule même, devant l’entrée maçonnée. Le ministre de l’Éducation en personne donne le premier coup de pioche pour faire tomber le mur. La foule se précipite par un passage étroit et prend connaissance d’une grande galerie comblée jusqu’au plafond. Déçu, tout ce beau monde rebrousse chemin, redonnant au site un semblant de tranquillité. Goneim dirige durant plusieurs mois le déblayage de la descenderie. On décide de vider par le haut l’immense puits dont la masse de matériaux empêche toute progression.

Dernier tronçon de la descenderie, étayé par des pièces de charpente durant l’exploration de Zakaria Goneim. La chambre funéraire et son sarcophage se situent au fond en arrière-plan.

Dernier tronçon de la descenderie, étayé par des pièces de charpente durant l’exploration de Zakaria Goneim. La chambre funéraire et son sarcophage se situent au fond en arrière-plan. © Franck Monnier

Durant cette opération, les Égyptiens font malencontreusement apparaître un trou béant qui engloutit trois ouvriers. L’un d’entre eux succombe asphyxié sous les décombres. Cet accident terrifie les équipes et la rumeur qu’une malédiction est à l’œuvre se répand. Après des mois de labeur, l’archéologue pénètre enfin dans la chambre funéraire. Face au sarcophage scellé, Goneim se prend à rêver. Il s’exalte (trop) à l’idée de mettre au jour la plus ancienne dépouille d’un roi, toujours revêtu de ses riches parures. Le chef du gouvernement en personne, Gamal Abdel Nasser, est invité à se rendre sur les lieux. L’ouverture s’effectue dans une atmosphère pesante. Sous les flashs des photographes, on attend fébrilement que la lumière soit faite. Mais la déception est à la hauteur des attentes. Le sarcophage se révèle être strictement vide. Plus que jamais, le sort semble s’acharner sur l’égyptologue. La presse titre le « fiasco du pharaon ». Les fouilles n’iront guère beaucoup plus loin car Goneim, bien que très courtisé à l’international, est jalousé et critiqué par nombre de ses collègues égyptiens, au point d’inspirer des intrigues à son encontre. On l’accuse en 1959 d’avoir subtilisé un vase afin de nourrir un trafic d’antiquités. Après avoit été interrogé par la police, il se voit interdit de chantier à vie. Désireux de tirer l’affaire au clair, Jean-Philippe Lauer part à la recherche de l’objet du prétendu délit. Il le retrouve dans un magasin de Saqqara ; quelqu’un l’avait apparemment rangé au mauvais endroit. Heureux de pouvoir l’innocenter, Lauer court à la rencontre de son ami mais il est trop tard. Désespéré, Zakaria Goneim s’est donné la mort le jour même, en se jetant dans le Nil du haut d’un pont. Le drame met brutalement fin à l’un des chantiers de fouille les plus prometteurs du XXe siècle. Finalement, le complexe funéraire n’aura été que très partiellement fouillé. Attendant d’être réinvesti, il recèle certainement encore de précieuses informations sur l’architecture et cette époque reculée de l’histoire égyptienne.

L’attribution de cette pyramide au pharaon Sekhemkhet, même si elle paraît fragile, demeure la plus plausible actuellement.

Le propriétaire de la pyramide : une identification contestée

Un voile épais entoure le règne de Sekhemkhet. Ayant vécu vers 2560 avant notre ère, il n’est connu que par quelques mentions de son nom d’Horus sur des bouchons de jarre en argile laissés dans la pyramide ensevelie, ainsi que sur trois représentations de profil gravées sur un rocher au Ouadi Maghara, dans le Sinaï. Ces scènes rupestres le dépeignent en souverain punissant ses ennemis selon les canons traditionnels. Elles attestent aussi que les mines de turquoise et de cuivre de la région étaient en activité sous son règne et qu’il lança probablement des raids pour les sécuriser. Djéserty, un nom des Deux Maîtresses, a également été mis au jour dans la pyramide inachevée, sur une tablette en ivoire détaillant une liste d’offrandes. Une empreinte de sceau fragmentaire, découverte récemment à Éléphantine (près de l’actuelle Assouan), a conduit l’égyptologue Jean-Pierre Pätznick à mettre en doute l’attribution de la pyramide à Sekhemkhet. Si l’on en croit la reconstitution que le chercheur en a faite, ce document semble associer Sekhemkhet au nom des Deux Maîtresses Hétepren […], ce qui signifierait que le nom trouvé sur la tablette à offrandes appartiendrait à un autre roi. Certaines listes de souverains établies par les anciens Égyptiens positionnent Djéserty après le célèbre Djéser à qui l’on doit la toute première pyramide. Il a donc été suggéré qu’il puisse s’agir de Sanakht, un souverain ayant probablement vécu dans la première moitié de la IIIe dynastie. Selon cette théorie, ce dernier aurait été inhumé dans la pyramide ensevelie et Sekhemkhet serait le successeur qui fit déposer des offrandes à l’intérieur (les divers objets découverts par Goneim) ; l’archéologie a révélé que Sanakht fit de même au temple de la pyramide de Djéser. Nous aurions ainsi une succession Djéser-Sanakht-Sekhemkhet plutôt que Djéser-Sekhemkhet. Bien que ce nouveau point de vue soulève des questions intéressantes et renouvelle le débat, il ne parvient pas encore à s’imposer. Le dépôt d’offrandes effectué par Sanakht pour Djéser s’inscrit dans un culte mortuaire qui s’est perpétué durant plusieurs générations. Rien n’oblige donc à ce qu’il ait eu lieu juste après la mort de Djéser (un descendant plus lointain a pu en être l’auteur). En outre, cette révision repose pour l’essentiel sur la lecture incertaine d’une empreinte de sceau très détériorée. Moyennant les faits, force est d’admettre que l’attribution à Sekhemkhet, même si elle paraît fragile, demeure la plus plausible actuellement. 

Bas-relief du Ouadi Maghara (Sinaï) représentant le roi Sekhemkhet frappant ses ennemis.

Bas-relief du Ouadi Maghara (Sinaï) représentant le roi Sekhemkhet frappant ses ennemis. © Beno Rothenberg, wikimedia commons

Plusieurs noms pour un roi

Sous la IIIe dynastie, un souverain égyptien possède trois noms : un nom d’Horus ceint d’un rectangle décoré d’un motif en façade de palais (un serekh ), un nom de couronnement de roi de Haute et Basse-Égypte, entouré d’un trait ovoïde (un cartouche) et un nom des Deux Maîtresses ( nebty en égyptien, terme faisant référence aux deux déesses tutélaires d’Égypte : Nekhbet et Ouadjet). Il est très rare à cette époque de trouver des documents rassemblant consécutivement au moins deux de ces noms. Sekhemkhet, le nom du souverain identifié dans la pyramide ensevelie, est un nom d’Horus. 

Les trois noms que possédait un roi égyptien sous la IIIe dynastie.

Les trois noms que possédait un roi égyptien sous la IIIe dynastie. © Franck Monnier

À lire :
FLANDRIN P., 2000, Le roman vrai des pyramides, édition du Rocher. GONEIM M. Z., 1957, La pyramide ensevelie, Le Livre contemporain, Amiot-Dumont. MONNIER F., 2021, L’univers fascinant des pyramides d’Égypte, Dijon, éditions Faton. Inside Pyramids, documentaire en six parties produit par Label News (François Pomès) pour RMC Découvertes, première diffusion en 2023.