Du faubourg Saint-Antoine à Versailles, l’ascension de l’ébéniste Pierre Macret

Attribuée à Pierre Macret, détail d’une commode à panneaux de laque du Japon, vers 1750. Collection privée. © Guillaume Benoit
Surtout réputé pour ses meubles en tôle vernie, Pierre Macret (1723-1806) méritait une redécouverte. Devenu en quelques années « ébéniste du roi suivant la cour » et fournisseur régulier des Menus-Plaisirs, il fut en effet le premier pourvoyeur de mobilier de la dauphine Marie-Antoinette. Au-delà de cette reconnaissance royale, l’ébéniste entretint durant cinquante ans un fructueux commerce de marchand mercier, proposant à sa clientèle un riche panel de meubles, des plus utilitaires aux plus somptueux.
Originaire de Picardie, d’un hameau proche de la ville d’Aumale, Pierre Macret voit le jour en 1723 dans un milieu familial agricole et rural1. Comme bon nombre des jeunes artisans des provinces limitrophes de la capitale, il quitte le Nord de la France pour rejoindre Paris. Le chef-lieu du royaume, « le pays de tout le monde » comme le décrit Louis-Sébastien Mercier, offre par ses enclos privilégiés des espaces idéaux pour l’apprentissage des jeunes ébénistes. Son installation au cœur du faubourg Saint-Antoine se situe autour de l’année 17372. Il y rejoint une colonie fourmillante et bigarrée d’ébénistes provinciaux et d’origine germanique. Ces « faux ouvriers » opèrent pour la plupart hors du système corporatif. Dix ans plus tard, le 13 février 1747, il épouse Marie-Jeanne Foullière3. Par ce mariage, il s’unit ainsi à la petite bourgeoisie commerçante parisienne et surtout au monde artisanal.
Une ascension sociale fulgurante
Quelques années après son installation, il hérite de sa tante et bientôt de son père. Si aucun contrat d’apprentissage n’a été identifié, sa familiarisation à l’art de l’ébénisterie a sans doute été assurée au sein du faubourg Saint-Antoine où il résidait. En 1750, son expertise est reconnue puisqu’il prend en formation le jeune Louis Fezelot Delorme, membre de la célèbre dynastie d’ébénistes4. Désormais établi et doté d’un atelier florissant au cœur de la rue de Charenton, il exerce avant tout comme sous-traitant au service des grands marchands merciers parisiens. Il est l’un des fournisseurs de Simon-Philippe Poirier, de Lazare Duvaux ou encore de Charles Darnaud. Il se déplace rue Saint-Nicolas en 1756, l’année de son entrée officielle dans le giron de la Couronne.
L’estampille de Pierre Macret. © DR
« Ébéniste privilégié du roi suivant la cour »
Les liens qui unissent Pierre Macret à l’ébéniste Jean-Pierre Latz (1691-1754) sont confus. Il est probable qu’il fît ses armes auprès de ce représentant de l’art rocaille. Ce dernier meurt en 1754 après une longue carrière au service des cours européennes. En 1756, sa veuve cède à Pierre Macret le titre d’ébéniste privilégié du roi suivant la cour pour la somme de 1 500 livres5. Ce privilège, d’ordre commercial, permettait avant tout à son détenteur d’apposer son estampille et de jouir de privilèges fiscaux. Cette titulature était essentiellement honorifique et a assurément permis à Macret de s’insérer dans les réseaux curiaux et auprès des artisans royaux.
Pierre Macret, meuble d’appui, vers 1770. Bois de rose, palissandre, marbre noir et bronzes dorés, 97 x 115 x 56 cm. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Grand Palais Rmn (château de Versailles) / Gérard Blot
« Pour étoffer son commerce, le marchand ébéniste fait l’acquisition “par suffisance” de la maîtrise de marchand mercier le 30 mai 1767. Son expérience et ses titres le dispensent du long et coûteux processus d’apprentissage. »
La boutique de la rue Saint-Honoré
En 1758, enorgueilli du titre d’ébéniste royal, Macret installe sa boutique dans le cœur battant du commerce du luxe, la rue Saint-Honoré6. Il y demeure jusqu’en 1775 au travers de plusieurs enseignes : À la Providence, Au Cabinet Royal ou encore À l’Hôtel d’Auvergne. Cette nouvelle implantation face à l’église Saint-Roch lui offre une visibilité accrue et Macret occupe, entre 1763 et 1774, le rôle de premier fournisseur d’ébénisterie de l’administration des Menus-Plaisirs du roi. Durant cette dizaine d’années, il est l’un des seuls ébénistes à figurer dans les registres de l’administration des fêtes curiales. Les mémoires de livraisons recensent des meubles utilitaires, des tables à jeux aux chaises d’aisance7. Il devient également l’un des sous-traitants de Gilles Joubert auquel il fournit plusieurs meubles pour répondre aux besoins grandissants du Garde-Meuble de la Couronne. Cette sous-traitance est avérée par la découverte récente d’une commode livrée à l’Hôtel du Garde-Meuble pour servir dans l’appartement de Pierre Élisabeth de Fontanieu8.
Pierre Macret, bureau à cylindrede la dauphine Marie-Antoinetteà Fontainebleau, vers 1770-1774. Collection privée. © DR
L’acquisition de la maîtrise de marchand mercier
Pour étoffer son commerce, le marchand ébéniste fait l’acquisition « par suffisance » de la maîtrise de marchand mercier le 30 mai 17679. Son expérience et ses titres le dispensent du long et coûteux processus d’apprentissage. Enjoliveur, « vendeur de tout, faiseur de rien », Macret fait exception par sa double casquette d’ébéniste et de marchand. Il revendait sa propre production, mais également une quantité considérable de meubles en sous-traitance produit par des artisans parisiens : Léonard Boudin, Jean-Marie Petit, RVLC, Jean Chrysostome Stumpff, et bien d’autres. En 1774 et en 1775, deux ventes de son fonds de boutique entérinent son apogée commercial10. Les époux Macret quittent définitivement la rue Saint-Honoré pour finir leur vie au sein du faubourg Saint-Antoine, rue Moreau. Ce déménagement n’est pourtant pas le chant du cygne du marchand dont la faillite et la cessation d’activité n’interviennent que dans les années 1790.
Attribuée à Charles Topino, table à ouvrage, vers 1773-1774. Marqueterie de bois divers et cuivre doré, 74,5 x 59,5 cm. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Grand Palais Rmn (château de Versailles) / Gérard Blot
« Les honneurs garantis par un titre d’ébéniste privilégié puis de fournisseur régulier des Menus-Plaisirs couronnent l’ébéniste d’un dernier succès. Il accède au garde-meuble privé de la jeune dauphine Marie-Antoinette dès son arrivée en France en 1770. »
Une fin de vie humble au cœur des heurts révolutionnaires
Les années révolutionnaires ne sont pas sans tensions pour l’ébéniste. Il n’est pas inquiété pour ses relations avec la couronne alors que le « souverain faubourg » est le centre névralgique de velléités libertaires. Les archives de Police du mois de mai 1796 révèlent que Macret logeait sans le savoir un opposant au Directoire, accusé de fomenter un attentat contre l’Assemblée législative directoriale11. Celui-ci est arrêté chez l’ancien ébéniste et condamné, mais son hébergeur n’est nullement considéré comme un complice. Pierre Macret décède le 10 novembre 180612. Son inventaire après décès dépeint une fin de vie bien éloignée de la richesse passée de la rue Saint-Honoré. L’homme de 83 ans meurt seul, malade, dans sa petite maison de la rue Moreau. Ce jeune Picard, issu d’une famille d’agriculteurs, a su se hisser jusqu’au statut de fournisseur régulier de la Couronne et commerçait depuis ses différentes adresses de la rue Saint-Honoré. Depuis son échoppe, située face à l’église Saint-Roch, il devint un marchand mercier couru de la capitale. L’étude archivistique et matérielle de sa carrière a permis de corriger les rares informations rassemblées à son sujet, mais a surtout révélé quelques-unes de ses livraisons pour la Couronne alors jamais identifiées.
Premier fournisseur de la dauphine Marie-Antoinette
Les honneurs garantis par un titre d’ébéniste privilégié puis de fournisseur régulier des Menus-Plaisirs couronnent l’ébéniste d’un dernier succès. Il accède au garde-meuble privé de la jeune dauphine Marie-Antoinette dès son arrivée en France en 1770. De son entrée dans le royaume à son accession au trône, la future reine de France et son administration font de Macret leur principal fournisseur en ébénisterie. Établissement parallèle et autonome, le garde-meuble privé des dauphines de France jouissait d’un budget, d’un gestionnaire – Pierre Bonnefoy du Plan pour la jeune Marie-Antoinette – et d’un lieu attitré, le grenier des Récollets13. Les archives afférentes à cette administration ont malheureusement disparu, mais le contrat de mariage de Bonnefoy du Plan révèle que celui-ci devait à Macret la somme rondelette de 1 222 livres, preuve indéniable des nombreuses fournitures livrées à la jeune princesse14.
Commode de la dauphine Marie-Antoinette à Compiègne, vers 1770. Bois, marbre blanc, laque, 88,5 x 136,5 x 62,2 cm. Versailles,musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © château de Versailles, Dist. Grand Palais Rmn / Christophe Fouin
Un corpus marqué d’un GRW couronné
Une mystérieuse marque, récemment identifiée par Christian Baulez, permet de recenser un petit, mais intéressant corpus de meubles d’ébénisterie issu de ce premier ameublement15. Jamais étudié, cet ensemble témoigne du besoin pressant de meubler les appartements versaillais, bellifontains et compiégnois de la dauphine. Cette marque, un GRW couronné ferait, selon toute vraisemblance, référence au grenier des Récollets, la lettre W étant la traditionnelle lettre affiliée au château de Versailles.
Les meubles livrés à Versailles
À Versailles, Macret livre une table à jeux, deux meubles d’appui à deux vantaux et un pendant à un seul vantail, un mobilier au placage simple, sans luxe tapageur, sans doute destiné aux espaces de service. Il apporte également une table à jeux et une petite table à ouvrage sous-traitée à Charles Topino. Pour le château de Fontainebleau, il fournit un curieux petit secrétaire à cylindre, attribuable au savoir-faire de Jacques Bircklé. Enfin, c’est la livraison pour le château de Compiègne qui façonne toute la renommée posthume de Pierre Macret ; un exceptionnel ensemble de meubles en tôle vernie, véritable unicum dans l’histoire des arts décoratifs.
« La beauté fragile de ces fines plaques de métal est le fruit d’une compréhension de la leçon esthétique et artistique sino-japonaise. […] Ainsi, Pierre Macret pousse l’expérimentation à son paroxysme car il est l’unique ébéniste français à recouvrir entièrement un meuble de cette technique si particulière. »
Le mobilier de tôle vernie de la dauphine à Compiègne
« Ces pièces arrachent le spectateur comme malgré lui ; elles sont d’un poli, d’un éclat auxquels on ne peut rien ajouter ; & on ne peut pas ne pas être frappé de la beauté, de l’exactitude & de la vivacité de leur peinture & de leur vernis16. ». La Gazette du commerce du 24 juillet 1770 est une source inédite pour la connaissance de l’œuvre de Pierre Macret. Elle documente la réception de ce mobilier novateur et apporte des informations capitales sur les collaborateurs qui ont participé à cette réalisation des plus innovantes. Deux commodes et deux encoignures meublaient les appartements de la jeune dauphine au château de Compiègne. L’une de ces commodes est conservée au château de Versailles et la deuxième est récemment passée en vente dans le commerce de l’art parisien17.
Gérard Henri Lutz (maître en 1766), sous la direction de Pierre Macret, commode à décor de tôle vernie (détail), vers 1770-1773. Collection privée. © galerie Léage
Le bâti aux lignes assagies et aux pieds courbes est entièrement recouvert d’un réseau de tôles métalliques vernies imitant le laque japonais. Des cartels rouge cinabre se détachent sur des fonds pastichant l’aventurine japonaise « fond de poire ». Sur ces vastes vantaux et panneaux sont dépeints des paysages lacustres et sinisants où s’animent des scènes de vie curiale réinterprétées par le regard des artisans « lachineurs » parisiens. La beauté fragile de ces fines plaques de métal est le fruit d’une compréhension de la leçon esthétique et artistique sino-japonaise.
La commode estampillé Lutz
Une autre commode est rattachée à ce curieux ensemble. Elle porte l’estampille de Gérard Henri Lutz (maître en 1766) auquel a été sous-traité le bâti. Il y a peu de doutes sur la paternité de Macret dans sa conception tant son décor et sa construction sont similaires aux commodes royales. Ainsi, Pierre Macret pousse l’expérimentation à son paroxysme car il est l’unique ébéniste français à recouvrir entièrement un meuble de cette technique si particulière.
Gérard Henri Lutz (maître en 1766), sous la direction de Pierre Macret, commode à décor de tôle vernie, vers 1770-1773. Collection privée. © galerie Léage
Laques asiatiques et vernis Martin
Les 300 meubles estampillés Macret identifiés à ce jour font foi d’un éclectisme et de la capacité de l’ébéniste à s’adapter aux appétences de son époque. Ses créations et ses marchandises les plus remarquables sont issues de la vogue des chinoiseries. Sous son estampille apparaissent plusieurs meubles en laque asiatique, mais également en vernis Martin. Un petit corpus homogène et singulier de quatre commodes semble être issu de l’atelier de Macret et pourrait refléter un style personnel.
Pierre Macret, commode de la collection Lepic à panneaux de laque chinois, vers 1750. Collection privée. © galerie Röbbig, Munich
Un étonnant corpus
La première commode, de l’ancienne collection du Baron Ludovic Napoléon Lepic, date des années 1750-1760. De grandes dimensions et aux riches bronzes rocailles, elle est parée de panneaux de laque chinoise d’une grande qualité. Macret n’était alors que simple ébéniste du faubourg Saint-Antoine et il a donc très certainement sous-traité cette commode à la demande d’un marchand mercier. Elle permet d’attribuer une deuxième commode de moindre taille décorée de panneaux de laque japonaise. Les montures de bronze et la structure de celle-ci sont en tout point similaires.
Attribuée à Pierre Macret, commode à panneaux de laque du Japon, vers 1750. Collection privée. © Guillaume Benoit
Cette première attribution conduit à en faire une deuxième. Une séduisante commode en vernis Martin rouge restée longtemps anonyme dans les collections du musée du Louvre a peut-être retrouvé sa paternité. Enfin, une quatrième commode, identifiée cette année dans les réserves du Palazzo Pitti complète cet étonnant corpus dont l’étude est en cours.
Attribuée à Pierre Macret, commode à décor de vernis Martin, vers 1750. Bois, bronze, laque rouge, marbre de couleur, 87,5 x 144 x 63 cm. Paris, musée du Louvre. © musée du Louvre, Dist. Grand Palais Rmn / Antoine Mongodin
En quête d’un style personnel
Cette quête d’un style autographe et personnel, souvent ardue pour les marchands ébénistes, s’incarne peut-être dans ce lot de quatre commodes. Elles font d’ailleurs écho à une commode classée au titre des Monuments historiques livrée en 1758 par le marchand mercier Lazare Duvaux pour la chambre de Madame de Pompadour au château de Saint-Hubert18. Estampillé Macret et récemment redécouvert, ce meuble permet de documenter le rôle de l’ébéniste comme fournisseur indirect du Garde-Meuble de la Couronne. La commode à motif cordiforme en marqueterie de bois de rose porte le numéro d’inventaire du Garde-Meuble de la Couronne et présente des bronzes comparables à ceux des quatre commodes précédemment détaillées.
Attribuée à Pierre Macret, détail de la commode à panneaux de laque du Japon incrustée de nacre et vernis européen, vers 1750-1760. Florence, Palazzo Pitti. © DR
Une clientèle aristocratique
Il ne faudrait cependant pas résumer la carrière de Pierre Macret à ces meubles marqués d’un exotisme fantasmé. La majorité de son corpus conservé se caractérise en réalité par une production courante de meubles d’usage. Sa clientèle était certes royale, mais avant tout aristocratique. Il était l’un des fournisseurs du marquis de Marigny, de la marquise de Montconseil et de la comtesse d’Amblimont. Il a apposé également son estampille sur un meuble réputé provenir des collections d’Armand-Fréderic-Ernest de Nogaret, trésorier du comte d’Artois19. Ce cartonnier d’ébène et de bronze doré est un chef-d’œuvre méconnu du goût à la grecque. La richesse des bronzes, le classicisme archéologique des ornements et la finesse de la ciselure nous permettent de rapprocher cette œuvre de l’art de BVRB III auquel Macret sous-traite peut-être sa commande. L’originalité et la rigueur du dessin laissent à penser qu’il découle de l’imagination d’un architecte ou d’un ornemaniste. Culminant à plus de deux mètres, une pendule inspirée des œuvres du sculpteur Pigalle couronne ce meuble, véritable tour de force.
BVRB III, sous la direction de Pierre Macret, cartonnier-secrétaire, vers 1760-1770. Collection privée. © Christie’s Images / Bridgeman Images
Notes
1 A.N. F7/4804, Registre des cartes de sûreté, Section des Quinze-Vingts, f°67, n°2870, 24 mai 1793.
2 Ibid.
3 A.N. MC/ET/XXV/21, Inventaire après décès de Marie-Jeanne Foullière, 24 août 1798.
4 A.N. MC/ET/XXVIII/318, Contrat d’alloué entre Pierre Macré et Louis Fezelot Delorme, 13 septembre 1750.
5 A.N. Y/10997, Scellés après le décès de Marie-Madeleine Seignat, veuve de Jean-Pierre Latz, 7 octobre 1756.
6 A.N. MC/ET/XLV/504, Bail, Le Sieur Desnoyelles aux Sieur et Dame Macret, 21 septembre 1758.
7 Une table à jeux destinée à la comtesse de Provence et datée de 1771 est apparue récemment sur le marché de l’art parisien (Fraysse et Associés, 5 décembre 2024, lot n°98).
8 A.N. O1 3319, Journal du Garde-Meuble de la Couronne, 1769-1777.
9 A.N. Y/9331, Registre des jurandes et maîtrises de la ville de Paris, 30 mai 1767.
10 Annonces, affiches et avis divers, Paris, Bureau des Affiches, 12 janvier 1774, p. 956 et 15 mai 1775, p. 489.
11 A.D.P.P. AA48-221, Commission administrative de la police de Paris, Mandat d’arrêt, 21 prairial an IV.
12 A.N. MC/ET/LXXII/559, Inventaire après décès de Pierre Macret, 31 décembre 1806.
13 Le Grenier des Récollets se situait au couvent du même nom à quelques mètres du Grand Commun à Versailles.
14 A.N. MC/ET/XXIV/865, Contrat de mariage entre Pierre Charles Bonnefoy du Plan et Marie Laurence Indrion, 6 septembre 1772.
15 Christian Baulez, « Le coffre à bijoux (1770) de Marie-Antoinette revient à Versailles », Versailles : deux siècles d’histoire, Études et chroniques de Christian Baulez, Versailles, Société des amis de Versailles, 2007, pp. 215-217.
16 « Réflexions d’un amateur sur la Manufacture du Vernis sur tôle, établie à La Petite Pologne, Barrière de Mouceaux », Gazette d’Agriculture, Commerce, Arts et finance, n°59, Paris, Prault, 24 juillet 1770, p. 549.
17 Christie’s Paris, The Exceptional sale, 22 novembre 2022, n°13.
18 A.N. O1 3317, Journal du Garde-Meuble de la Couronne, fol°162, 1759-1763. La commode est conservée dans une collection privée.
19 A.N. MC/ET/CXV/1075, Inventaire après décès d’Armand-Frédéric Ernest de Nogaret, 21 juillet 1806.